le grenier d'Arnaud

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Culture Pub

compo
Arnaud / Arnaud 1994
- affiché 1190 fois
La soif du mâle doit être apaisée la journée finie, direct au coffee
Sans manger ni même passer poser le sac trop encombrant pour la nuit.

La porte à peine poussée on suffoque sous les couleurs vives des peintures les éclats
De voix de la foule, la fumée, le rock, et l’acid jazz qui inondent l’endroit

En entrant on frôle les cuisses dénudées
Des filles en jupe assises aux tabourets dos au bar
On commande une pinte, on prend son ticket,
Plus d’place on boit coincé contre l’miroir

Les gens passent et repassent sans arrêt
Bousculent rient trop fort renversent leurs verres
Sur mon pantalon me marchent sur les pieds
Pendant une heure je suis à bout de nerfs
Laurent l’mousquetaire derrière son bar
A l’habitude mais il est dépassé
Impossible de commander ma Valstar,
Il n’voit qu’ces jeunes filles au sourire éméché

HAPPY HOURS ARE HERE AGAIN
BRING MY TICKETS TO THE BARMEN
WILL I REALLY DRINK ALL THAT AGAIN ?
HAPPY HOURS ARE HERE AGAIN

Les anglais assis avalent verre sur verre,
Chantent, chahutent, “ la bière est pas cher ”
Puis enfin ils s'en vont vers les night-clubs,
A onze heures précises, c’est leur culture pub

A peine sont-ils levés que leurs places sont prises
Par deux groupes rivalisant de bêtise
Ils chantent, hurlent puis se mettent à siffler
Les nanas qui descendent et s'en vont pisser


Peu à peu les tickets disparaissent
La musique devient pesante
La tête devient lourde
Et la mémoire hésitante

A la table à côté, tee-shirt ras des seins, une fille sur le banc ondule du bassin
Elle remue ses fesses pour allumer un garçon qui continue stoïque sa partie d’backgammon
Têtue elle insiste, fait danser ses bras, entrouvre les lèvres, exhibe ses bas
Fait tourner ses ch’veux autour de sa tête, le garçon en baillant écrase sa cigarette

Je change de place car j’ai repéré une chaise vide en face d’une beauté
Venue de Suède ses deux yeux sont bleus elle passe la main dans ses blonds cheveux
Pendant que je me faufile dans la foule un type plus rapide que moi déboule
Il lui paie un verre, lui parle, elle sourit, je retourne à ma place quelqu’un s’y est assis


La cloche a sonné il y a un moment,
Les nez se font rouges et un picotement
Attaque les yeux, ma voisine bégueule
M’envoie la fumée la fumée dans la gueule
Les murs de la salle sont suintants,
Les chiottes sont dans un état écœurant
Mais la soif du mâle doit être apaisée,
En un son guttural le verre est vidé

Tout l'monde raconte n’importe quoi
Les mecs les plus lucides se font jeter
Par les nanas qu’ils tentent de prendre dans leurs bras

Arrive minuit, les yeux sont cernés
Les filles ne se tiennent plus très droites
On voit bien plus clair dans leurs décolletés
Que dans leurs yeux alcoolisés

Face au grand miroir une nana bourrée
Tente de se refaire un semblant de beauté
Malgré tous ses efforts son reflet reste impur,
J’aperçois en passant ma triste figure

Deux heures moins l’quart tout le monde dehors,
Virés par l’barman après un son d’cloche
On piétine en passant des verres cassés,
Nous voilà dehors sans un sou en poche
Les toutes dernières filles esseulées
Se font rapidement aborder
Par des têtes de cons à 205 GTI
Ou qui les raccompagnent en taxi

Après trois ou quatre tours de quartiers
On r’trouve la voiture portière défoncée

C'est la dernière fois

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