A l’abri dans tes bras pelotonné coupés du monde
Monde absurde au dehors qui court sans savoir où il va
Valeureuses fourmis perdues dans des chemins mystérieux
Mystérieux contemporains qui semblent vivre ailleurs
Ailleurs nous y sommes toujours, dans un monde parallèle
Parallèles nos corps font des figures aux variations infinies
Infinies sont les manières de faire ami-ami oh ma mie
Ma mie je me régale de nos ébats de jour comme de nuit
Nuits à deux ma chérie pour se remettre de nos jours
Jours à deux mon amour qu’on partage avec rires et fracas
Fracassant la routine par mille variations et détours
Des tours que l’on se joue mais jamais sans humour
Sans humour sans amour à quoi donc cela rime de vivre
Vivre sans appétit sans joie pourquoi pas même sans poésie
Poésie de notre quotidien que l’on compose sans relâche
Sans relâche on se joue la grande scène du deux