Tous les soirs à 17h30
On allait à l'usine
A pied à bus à vélo
Retrouver les copines
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On se r'trouvait au bar des sports
Elles lachaient les machines
Et changeaient leurs blouses tachées
Pour des habits de ville
Y'avait Laurence la grande tige
Amoureuse de Mesrine
Et Mathilde toujours silencieuse
Sirotant ses bibines
--- (refrain)
Elles se foutaient d' la contremaître
Qui leur gâchait la vie
Et raillaient les copines mariées
Femmes aux foyer soumises
Pour nous c'étaient des héroïnes
Avec leur syndicat
Leurs grandes gueules leurs jurons
Leur courage et leur foi
--- (refrain)
Le textile ça marche plus très fort
L'a fallu dégraisser
On les voit moins ell' s' réunissent
Dans l'local CGT
Plus personne au café des sports
Mathilde s'est fait virer
Laurence se bat au tribunal
Pour des indemnités
--- (refrain)
Ils ont muré toutes les issues
L'bar des sports a fermé
Quelques vieux chats résistent encore
Dans l'local CGT
Mais depuis chaque fois que j'vois dans un journal
Une fermeture d'usine
Avec un pincement au coeur
Je repense aux copines
salut arno!
j'adore le texte car ça me rapelle des souvenirs
de grévistes sauf qu'il y avait pas de chats.
à l'usine,lol
à part notre concert c'est bien passé
je pense que je vais rempiler encore 2005/06
sur ce à plus et bonne compo.
mouss le guitaréro. lol
l'usine
